Le métier de coach m’apparait comme un formidable espoir. Parce qu’il dit par essence qu’il est possible de changer, le coaching affirme la possibilité offerte à chacun d’être libre voire même, heureux. Le coaching sous-tend la conviction que chacun dispose en lui-même de la capacité de donner à sa vie le cours qu’il ou elle souhaite, sans subir les pressions d’un contexte ou de tiers. Il reconnait à chaque individu la puissance d’exister. A la différence de la psychologie ou la psychanalyse qui proposent de plonger dans les méandres du passé, le coaching privilégie l’ici et le maintenant, offrant ainsi une valeur réelle au présent et des possibilités concrètes, inspirantes et actionnables quant à un futur proche. Si le coaching croit dans le potentiel de chacun, il se fonde aussi sur des principes éthiques et humains forts, de permission et protection : permettre à chaque individu, y compris soi-même, de s’autoriser à penser, ressentir et agir, tout en offrant une structuration via un cadre clair, établi entre deux adultes responsables et respectueux.
Le métier de coach renvoie en outre à l’humilité au sens strict du terme, souvent dévoyé : se voir tel(le) que je suis, sans distorsion négative ou positive, dans la lucidité apaisée des limites qui sont les miennes dans le présent. Reliance complexe qui permet à deux individus de partager un court chemin ensemble, le coaching se veut avant tout une co-construction, chaque fois unique, entre un accompagnateur et un accompagné, pour un temps limité et une destination convenue, sans calcul ni jugement, sans manipulation ou usage de l’autre qui renverraient à la personne du coach, au détriment du bénéfice attendu légitimement par le client. En cela, le métier de coach apparait comme un métier porteur de sens face au vacarme d’une société souvent brutale, où l’écoute trouve peu de place et renvoie chacun à s’interroger probablement un jour ou l’autre sur la sienne.